Ceux
qui font les festivals de l’été, les intermittents du spectacle,
vont
très bientôt se retrouver sur le devant de la
scène. Mais les poncifs les plus éculés courent sur un régime peu compris et
entouré de beaucoup de préjugés…
Pour une part de l’opinion et des décideurs,
les professionnels du spectacle seraient « des fainéants », « des profiteurs »,
« des parasites mondains trop payés » dont l’indemnisation des périodes non
travaillées grèverait les comptes sociaux. Parce
qu’ils sont embauchés pour de courtes durées – 4 mois pour une pièce de théâtre
ou 6 semaines pour le tournage d’un film par exemple – entrecoupées de périodes
sans travail, les acteurs et techniciens du spectacle
bénéficient d’une assurance-chômage particulière qui prête souvent à
débat.
Vincent
Édin explique dans son livre En finir avec les idées fausses sur les professionnels du spectacle publié aux Éditions de l’Atelier, pourquoi ce régime, loin d’être un régime de privilégiés, est adapté à la réalité des conditions de travail d’artistes et de techniciens obligés de remettre sans cesse en jeu leurs compétences pour être recrutés. Soutenu par une documentation solide, des témoignages de salariés et d'employeurs de différentes professions et venant de structures distinctes, Vincent Edin répond à 51 idées fausses qui circulent et révèle ainsi la réalité de l’intermittence. Édité en poche (à 8 euros), ce petit livre met en évidence le rôle économique de la culture et le travail spécifique des techniciens et artistes sans qui nos étés ni les autres saisons d’ailleurs n’auraient la même saveur.
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160
pages - 8 €
« Mieux vaut investir dans
l’industrie qui rapporte que dépenser dans le spectacle » (idée fausse
n°1)
« Les professionnels du spectacle
sont (presque) toujours en vacances ! » (idée fausse n°11)
« Quand ils ont assez bossé, ils
se contentent des allocs. Facile ! » (idée fausse n°14)
Autant d’idées fausses
auxquelles Vincent Édin apporte des réponses.
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